Unis les uns aux autres…

Unis les uns aux autres, nous proposons cette neuvaine de Noël, pour nous préparer d’un seul et même cœur à accueillir le Sauveur du monde qui se fait petit enfant à Bethléem.

En suivant Marie, l’Étoile, et Saint Joseph, l’humble serviteur et protecteur de la Sainte Famille, comme eux, nous accueillons « La Lumière du monde », l’Enfant Dieu, l’Amour, l’Emmanuel.
La joie de l’Église est grande mais parfois cachée à ce monde blessé. Puisse notre joie déborder de nos cœurs par la grâce du Saint-Esprit et l’intervention de la Vierge Marie – même sous la croix de nos vies – afin que tous sachent que Dieu sauve son peuple.

Tout à Toi, ô Jésus, par Marie la Rose des roses.

Très Saint et Joyeux Noël,
L’équipe liturgique

« Réjouissez-vous dans le Seigneur, réjouissez-vous, car il est proche ». Ps 116

Chaque jour, nous méditons quelques versets de la Parole de Dieu en union avec les saints que l’Eglise fête et ceux tout particulièrement attachés à l’Alliance des Cœur unis.
Nous déposons nos intentions, puis nous disons une dizaine de chapelet :

En ce jour où l’Eglise fête le bienheureux Sébastiano Maggi, dominicain du 15e siècle, amoureux zélé du Saint Rosaire, du silence et de la pauvreté, nous demandons la grâce de la fidélité dans la prière de louange et d’intercession.

« Seigneur enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route » Ps 24

A l’école de Marie, Vierge et Mère de Jésus Sauveur, nous prions tout spécialement pour nous même et notre conversion.

Soyons d’insatiable chercheur de Dieu en Jésus par l’Esprit Saint. …

« Le Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin de vous enrichir de sa pauvreté » (2 Cor 8, 9)

Nous fêtons saint Josep Manyanet, (1833-1901). Il se dépense sans compter au service de la famille qui déjà vers 1860 est ébranlée par rapport au sacrement de mariage.

Demandons sous le regard de la Sainte Famille et de Saint Josep Manyanet, la grâce de la fidélité, de la douceur entre les parents et les enfants. Nous demandons aussi la grâce pour une éducation dans la vérité et le respect de la Vie.

« En ce jour-là, fleurira la justice, grande paix jusqu’à la fin des temps » Ps 71

Nous prions avec saint Padre Pio, Saint Jean-Marie Vianney ainsi que saint Paul Nguyen, saint Pierre Van Truong, et saint Pierre Vu Van Truat (mort martyr à Hanoï en 1838) pour avoir consacré leur vie à Jésus).

« C’est moi qui ferai paître mon troupeau et c’est moi qui le ferai reposer, oracle du Seigneur. La brebis égarée, je la chercherai, l’égarée, je la ramènerai »

O Mère de Dieu, Mère de l’Eglise, par ta maternité, Dieu a voulu révéler au monde la splendeur de sa gloire. Mère du souverain prêtre, veille sur tous les prêtres que tu as appelé pour qu’à la suite de Jésus, ton fils bien-aimé, et qu’à l’exemple de saint Padre Pio, saint Jean Marie Vianney, ils soient habités de la sainteté de leur vocation sacerdotale.

« Soit le rocher qui m’accueille toujours accessible, tu as résolu de me sauver, ma force, mon roc, c’est toi ! Je n’ai que ta louange à ma bouche, tout le jour ta splendeur » Ps 70

Nous présentons la France avec Saint Anastase et Saint Jean-Paul II, tous deux saints papes, ayant l’esprit de pauvreté, étant tous les deux apôtres de la Miséricorde, et ayant le feu de l’évangélisation.

« France fille ainée de l’Eglise, qu’as-tu fait des promesses de ton baptême, de ton alliance avec la Sagesse éternelle ? » Jean Paul II

« Demande pour toi un signe de la part du Seigneur ton Dieu au font du séjour des morts ou sur les sommets là-haut… Voici que la Vierge est enceinte, elle enfantera un fils qu’elle appellera Emmanuel, c’est-à-dire, Dieu avec nous ». Isaïe 7, 10

« Il obtient du Seigneur la bénédiction et de Dieu son Sauveur la justice. Voici le peuple de ceux qui le cherchent ! Voici Jacob qui recherche ta face !» Ps 23 

Nous prions avec les martyrs de tous les temps, particulièrement les saints apôtres et en tout premier lieu avec Marie Notre Dame des sept douleurs. Nous demandons sa puissante intercession ainsi que celle de sainte Jeanne d’Arc. Nous déposons dans leur cœur tous les malades que nous connaissons (les nommer). Nous accueillons avec la confiance de Marie la vie que Dieu lui-même nous donne (Fiat).

« Voici la demeure de Dieu parmi les hommes, Marie Mère admirable, mère de l’Emmanuel » (Marie mère de tous ceux qui souffrent dans leur cœur, dans leur âme et dans leur corps).

« Pousse des cris de joie fille de Sion, éclate en ovations réjouis toi …le Seigneur a levé les sentences » Sophonie, 3,14

Nous prions en l’honneur de la Vierge Marie, pour les âmes du Purgatoire et particulièrement celles de nos familles. Nous bénissons Dieu pour le fiat de celle qui a toujours laissé agir en elle le divin vouloir. Que par sa puissante intercession, nous puissions dire sous son manteau : « qu’il me soit fait selon votre parole ». O Esprit saint, fais de nous des petits intercesseurs pour nos frères en ce jour tout spécialement pour les âmes du purgatoire.

« Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur par la majesté du nom du Seigneur son Dieu. Ils habiteront en sécurité, car désormais il sera grand jusqu’au lointains de la terre et lui-même il sera la Paix » Michée 5,1-4

Nous prions pour la Paix par l’intercession de Marie Reine de la Paix en union avec Saint Louis, saint Henri, sainte Elisabeth de Hongrie, Madame Elisabeth et sainte Radegonde, serviteurs de l’état selon le cœur de Dieu.

Nous prions pour que tous les dirigeants de tous les pays sur tous les continents, comme les rois mages, te reconnaissent o Jésus comme leur maître et Seigneur. Que ta paix vienne Seigneur sur notre terre.

« Le messager de l’Alliance que vous désirez le voici qui vient dit le Seigneur de l’univers. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ? » Malachie 3,23-24

Nous prions avec Marie Etoile du matin, refuge des pécheurs, pour tous ceux qui ne te connaissent pas et pour un vrai renouveau de la Foi. Nous demandons pour chacun de nous pour tous ceux que nous aimons pour tous ceux que nous n’aimons pas assez, pour ceux que nous avons blessés, pour ceux qui nous ont blessés, pour tous les oubliés dans les prisons et les hôpitaux, pour tous ceux qui souffrent de solitude, nous te prions o Jésus pour que tu leur donnes une grâce de joie et de paix en ces jours de ta venue parmi nous.

« Alléluia, alléluia, viens soleil levant, splendeur de justice, lumière éternelle, illumine ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, alléluia »

« Le Seigneur t’annonce qu’il te fera lui-même une maison. Quand tes jours seront accomplis et que tu reposeras auprès de tes pères, je te susciterai dans ta descendance un successeur qui naîtra de toi et je rendrai stable sa descendance. Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils ». Samuel 7

Nous te louons, nous te chantons avec tous les anges et les saints du ciel, petit enfant de la crèche de Bethléem.  Nous t’en supplions, écoute-nous, bénis-nous, nous nous donnons à toi par le cœur Immaculé de la Vierge Marie.

Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles,
Amen.

Pour endormir Dieu nouveau-né…

Pour endormir Dieu nouveau-né
Sur sa pauvre couchette
Un angelet s’est incliné
Préparant sa musette :
« Enfant divin, » dit l’angelet,
« Puis-je savoir l’air qu’il vous plaît
Ouïr de préférence ? »
Et, dans un sourire charmant,
L’Enfant répondit doucement :
« C’est un Noël de France »

L’angelet, de ce choix divin
N’a pas saisi la cause
Mais l’Amour, il le pense bien,
Est là pour quelque chose.
Alors, suppliant et discret,
Il a demandé le secret
De cette préférence :
« Angelet, n’as-tu pas appris »,
Dit l’Enfant, « que j’ai deux pays,
Le Ciel et puis la France, »

« Oui, Vôtre le pays des lis :
Seigneur, il devait l’être,
La France était un paradis
Quand vous étiez son Maître. »
L’ange se tut… Jésus pleurait,
Et tout ensemble il souriait ;
Etait-ce à l’Espérance ?
Oui, car sa Mère a dit tout bas :
« Ô mon doux Fils, ne pleurez pas,
Je vous garde la France. »

Et l’angelet, près du berceau,
Chanta Noël de France,
Et Jésus le [trouva si beau
Qu’il lui dit : « Recommence ! »
Ses yeux se fermèrent pourtant
Et l’angelet, plus doux chantant,
Redisait sa romance,
Bercé par ce chant qu’il aimait,
L’Enfant-Dieu crut qu’Il s’endormait
Dans les bras de la France.

Et lorsque les Rois d’Orient
Furent là, dès l’aurore
L’Enfant leur dit, en souriant :
« J’attends quelqu’un encore. »
On le vit tressaillir soudain
Il écoutait un chant lointain,
Un beau chant de vaillance.
L’angelet dit : « Qui vient là-bas ? »
Jésus ouvrit Ses petits bras
Et répondit : « La France ! »