« Communiqué de l’Alliance des Cœurs Unis en réponse aux articles de M. Didier Déniel, publiés sur le site du journal « Le Télégramme » le 3 et le 15 janvier 2024 » :

« Les propos tenus par M. Didier Déniel à l’encontre de la fondatrice et présidente d’honneur de notre association, reprennent les éléments de l’article paru dans le journal La Croix du 13 octobre 2022, en y ajoutant des allégations d’origine locale caractérisées par l’amalgame et la confusion avec d’autres mouvements se référant à la spiritualité des cœurs de Jésus et Marie, fondées sur des interprétations, dont certaines sont quasi délirantes.

Sous un titre polémique, visant à opposer l’Alliance et l’Eglise, l’article du 3 janvier contient des jugements outrageants et méprisants sur l’Alliance et la personne de Virginie, de nature à porter atteinte à son honneur et à sa considération. Le 15 janvier il illustre son propos par des éléments fragmentaires tirés des livres « les secrets du roi ».

L’Association des Cœurs Unis sera prochainement amenée à donner suite à ces deux articles, à communiquer sur les attaques dont elle fait injustement l’objet à partir de fausses allégations et de propos mensongers et si nécessaire à faire valoir la défense de ses intérêts.

Notre présidente d’honneur invite en conséquence à nouveau chacune et chacun à porter dans la prière tous les détracteurs qui cherchent à nuire à l’Alliance des Cœurs Unis. »

Wanda Henry, La Présidente


Communiqué de Mgr Marc Aillet au sujet d’un précédant article publié par le quotidien « La Croix » :

COMMUNIQUE DE MGR MARC AILLET
A L’INTENTION DES MEMBRES DE L’ALLIANCE DES CŒURS UNIS
(17 octobre 2022)


Le quotidien La Croix a publié le 12 octobre 2022 un article de Mikael Corre, intitulé : « Virginie et la mystérieuse Alliance des Cœurs unis ». Il appartiendra aux responsables de l’Alliance, qui s’en sont d’ores et déjà saisi, de répondre aux graves insinuations voire même accusations qui sont portées par ce journaliste, en particulier sur une prétendue « dérive ultradroitière » et sur un sentiment anti-Pape François qui n’aurait évidemment pas sa place au sein de l’Alliance qui me réaffirme être en communion pleine et entière avec l’Eglise et le Successeur de Pierre.

Comme évêque, j’ai accepté d’accompagner pastoralement « l’Alliance des Cœurs unis », à la demande de Virginie, souhaitant remettre à l’Eglise ce qu’elle portait, l’Association-support ayant déposé ses statuts à la sous-préfecture des Pyrénées atlantiques, du fait que sa Présidente résidait dans ce département. Après avoir pris connaissance des « messages » publiés dans « Les secrets du Roi » et m’étant assuré, à leur lecture, qu’il n’y avait pas de contradiction avec l’Ecriture Sainte et le Magistère de l’Eglise, et ayant constaté qu’un nombre croissant de fidèles, et même de prêtres, y adhérait et y trouvait de vrais fruits spirituels, j’ai pensé opportun d’accepter cette mission d’accompagnement pour exercer la vigilance que Virginie demandait à l’Eglise et prévenir les déviances possibles. J’ai toujours affirmé que je ne pouvais, à ce stade, préjuger du caractère surnaturel de ces « messages » en exerçant cet accompagnement avec la prudence qui convient.

Je note que l’Alliance des Cœurs unis, qui se présente essentiellement comme un groupe de prière pour la France, n’a pas été fondée pour diffuser les « messages » de Virginie, mais, à partir de ces « messages », pour promouvoir une consécration aux deux Cœurs unis de Jésus et de Marie, en vue du relèvement spirituel de la France, en écho à l’appel du Pape Saint Jean Paul II au Bourget en juin 1980 : « France, fille aînée de l’Eglise, qu’as-tu fait de ton baptême ? France, fille de l’Eglise et éducatrice des peuples, qu’as-tu fait, pour le bien de l’homme, de ton alliance avec la sagesse éternelle ? ». Le scapulaire imposé à ceux qui le souhaitent par un prêtre de l’Alliance, après discernement avec lui, n’est jamais présenté comme un moyen de nécessité de salut, mais comme le signe de cette consécration et d’appartenance au mouvement.

Alors même que l’Alliance voit sensiblement augmenter ses groupes de prière et le nombre d’imposition de scapulaires, depuis un an environ, je suis alerté, à partir d’une douloureuse affaire familiale, sur de prétendus phénomènes d’«emprise spirituelle » au sein de l’Alliance. En août dernier, Mgr Jean-Luc Brunin, président de la « cellule emprises et dérives sectaires » de la Conférence des Evêques de France (CEF), m’indiquait avoir reçu les mêmes signalements. Mgr Brunin m’invitait, en tant qu’évêque-référent, à clarifier les choses, affirmant que, pour la cellule, le dossier était clos. A ce jour, ni lui ni moi n’avons reçu de témoignages de personnes se présentant, preuves à l’appui, comme « victimes » de phénomènes d’emprise caractérisée au sein de l’Alliance. Je prends alors la décision de demander à un observateur extérieur de conduire des vérifications au sein du mouvement.

Au cours du mois de septembre nous sommes informés par Mikael Corre, journaliste de La Croix, sollicité par les mêmes sources extérieures à l’Alliance qui avaient alerté Mgr Brunin et moi-même, de son intention de s’intéresser à l’Alliance des Cœurs Unis avec pour objectif d’écrire un article.

Compte tenu de la nature même de cet article ainsi publié, de sa dimension désormais publique et de ce qui y est écrit, par simple principe de précaution et dans un souci de transparence, je m’apprête à confier une mission à un religieux que m’indiquera au plus vite le supérieur de la Congrégation que j’ai contacté, mission destinée notamment à conduire les vérifications recherchées, à la fois dans un esprit de transparence et de confiance et avec le double souci d’établir la vérité et de permettre à l’Alliance de se développer dans la sérénité sous le regard bienveillant et vigilant de l’Eglise.

Je reste à la disposition de tous les membres de l’Alliance qui souhaiteraient me contacter et je vous invite surtout à la prière et à la confiance en l’Eglise.


Sur le même sujet :

Communiqué de l’Alliance des Cœurs Unis en réponse à l’article de M. de Saint-Chéron publié sur le site du journal La Croix le 13 octobre 2022

Droit de réponse de l’Association des Cœurs Unis du 10 novembre 2022